Fondée en 2004 par des personnalités venues de tous les domaines du son, la Semaine du son organise des conférences, des débats, des démonstrations et des concerts dans des lieux prestigieux sur les problématiques liées au sonore dans cinq domaines : la santé auditive, l’acoustique et l’environnement sonore, les techniques d’enregistrement et de diffusion, la relation entre image et son, l’expression musicale et la pédagogie. Cette initiative est déjà relayée dans plus de 70 villes en France et dans plusieurs pays dans le monde. Après Jean-Michel jarre en 2018, Michel Drucker en 2017, Costa Gavras en 2016 ou Jean-Claude Casadesus en 2014, Jordi Savall est le parrain de la 16ème édition en 2019.
Programme complet des activités et des lieux de la Semaine du son : ici.
Avec Tempêtes, Orages et Fêtes marines Jordi Savall célèbre les éléments à travers l’œuvre des compositeurs du XVIIIe siècle : Marin Marais, Jean-Féry Rebel, Antonio Vivaldi, Georg Philipp Telemann et Jean-Philippe Rameau, qui se sont adonnés aux « symphonies descriptives ».
Cette pratique qui consiste à vouloir « peindre » la nature en musique remonte à la Renaissance, à la musique vocale italienne de Monteverdi et à l’emploi de ce qu’on appelle des « figuralismes » (manière d’imiter plus ou moins symboliquement un sentiment, un élément de la nature, grâce à des procédés d’écriture ou à des techniques d’interprétation : trémolos, dissonances…). S’il est un thème que les musiciens du 18e siècle ont adoré imiter en musique, c’est bien celui de la tempête, avec ses vents déchainés, ses vagues déferlantes, les orages avec leurs éclairs et les retentissements du tonnerre !
Au programme
Matthew Locke : Music for The Tempest
Antonio Vivaldi : Concerto en Fa Majeur op 10 n°1 RV 433 P 261 « La tempesta di mare »
Jean-Féry Rebel : Les Eléments
Marin Marais : Alcione (extrait) : « Airs pour les matelots et les tritons »
Georg Philipp Telemann : Wassermusik Ouverture TWV 55
Jean-Philippe Rameau : Orages et tonnerres
Pierre Danican Philidor : Bourrée d'Avignonez
Jean-Philippe Rameau : Les Boréades (extrait) : « Contredanse très vive »