Institut Ramon LLull

Le « Federico García » de Pep Tosar au Festival Don Quijote, accompagné de Guillem Clua et de José y sus hermanas

Paris, 28/11/2019

Pour sa 28e édition, le festival de théâtre hispanique de Paris, installé dans le Théâtre 13/ Seine accueille deux productions catalanes représentatives de la diversité de la scène barcelonaise contemporaine : le portrait de Federico García Lorca créé par Pep Tosar dans le festival Grec de Barcelone en 2015 et l’irrévérence antisystème de la compagnie José y sus hermanas. Au programme également, la pièce La Golondrina du dramaturge catalan installé à Madrid Guillem Clua, jouée par Carmen Maura, et encore les productions de Bambalina Teatro, la compagnie Lazona, Viridiana Producciones et le Teatro Clásico de Sevilla avec Lope de Vega.




Créé à Paris en 1992, le Festival Don Quijote propose au public parisien une sélection de pièces de théâtre hispanique en version originale qui combine le répertoire classique et la création contemporaine. Cette 28ème édition sera marquée par une présence importante du flamenco dans certains spectacles ainsi que par les auteurs Fernando de Rojas, Lope de Vega, García Lorca et d’autres plus contemporains comme Guillem Clua et Alfredo Sanzol. Le festival accueille également une jeune compagnie née à l’Institut del Teatre de Barcelone : José y sus hermanas.

Jeudi 28 novembre à 20h

Federico García, de Federico García Lorca et Pep Tosar

La pièce parcourt sur un mode chronologique les épisodes les plus importants de la vie et de l’œuvre de Lorca, depuis son enfance jusqu’à son assassinat en 1936, en passant par son époque universitaire et ses voyages à New York et à Cuba. Ce sont une dizaine de scènes, de flamenco, récital poétique, interviews-témoignages, qui mettent en relation le vécu de l’auteur, poète de génie, avec les œuvres de chaque période de sa vie.

Dimanche 1 décembre à 16h

Los bancos regalan sandwicheras y chorizos, José y sus hermanas. Texte et mise en scène : Silvia Ferrando.

Témoignage d’une nouvelle génération face au défi de la mémoire historique, d’une génération qui parle de l’histoire espagnole, de sa construction et de sa structuration politique, émotionnelle, mentale et linguistique, voire même philosophique. C’est un spectacle chargé de vitalité, d’une jeunesse qui, en lutte contre l’impuissance des dirigeants, exprime en jeu et en chansons, qui elle est et comment elle vit après une histoire de 40 ans de dictature.

Vendredi et samedi 6 et 7 décembre à 20h

La Golondrina, de Guillem Clua. Mise en scène : Josep María Mestres.

Pièce de réflexion sur les sentiments, de douleur et de compassion, d’amour et de haine, suscités par les attentats terroristes dans nos sociétés. Deux personnages. Madame Amelia, incarnée par Carmen Maura, une austère professeur de chant, reçoit chez elle un jeune homme qui souhaite améliorer sa technique vocale pour chanter à la cérémonie d’hommage à sa mère, récemment disparue. La chanson choisie, La Golondrina, a un sens particulier pour lui et, semble-t-il, également pour Amelia qui, malgré ses réticences initiales, accepte de lui donner un premier cours… C’est le début d’un huis-clos intrigant.

Programmation complète du festival et informations pratiques ici.

 

Théâtre 13 / Seine

30, rue du Chevaleret

75013 Paris (métro Bibliothèque François Mitterrand)

 


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