Institut Ramon LLull

La chorégraphe Aina Alegre à L'Atelier de Paris (CDCN)

Paris, 04/06/2019

Le centre de développement chorégraphique national installé à la Cartoucherie de Vincennes accueille dans le cadre du festival June Events la pièce La nuit, nos autres, d’Aina Alegre, qui revient à l’Atelier de Paris deux ans après la création du rituel collectif Le jour de la bête. Ici, c’est la notion d’identité individuelle qui traverse sa recherche.




Aina Alegre (1986, Barcelone) est chorégraphe, danseuse et comédienne. Après avoir été gymnaste GRS, elle intègre en 2007 le CNDC d’Angers, sous la direction d’Emmanuelle Huynh. Aina pense la création chorégraphique comme un terrain pour réinventer le corps, pour le « fictionnaliser ». Elle articule ainsi des objets chorégraphiques construits à partir de différents médias : des pièces pour le plateau, des performances, des vidéos. En 2009 elle co-signe le duo SPEED et crée la performance La maja desnuda dice (2011), qui aboutit à la création de la pièce No se trata de un desnudo mitológico (2012), puis Delices (2015) et Le jour de la bête (2017). En 2019, elle présente La nuit, nos autres. En collaboration avec Hadrien Touret elle transpose certaines performances en essais cinématographiques comme le film 12 45 84 (2010), Triparia (2011) et Delices (2014). En parallèle, Aina collabore avec d’autres chorégraphes et metteurs en scène depuis 2010 en tant qu’interprète.

Spectacle

C’est une même démarche qui anime la chorégraphe catalane depuis Le Jour de la bête et jusqu’à la création de La Nuit, nos autres. Dans la première elle s’installait dans une ferveur collective, portée par des danses et des tournoiements tout en frappes de pieds, puisés dans sa culture natale via le souvenir des fêtes populaires. Aujourd’hui, elle aborde la question de la célébration à travers un nouveau prisme, comme un virage à 180 degrés : celui de l’identité individuelle, dans sa potentielle pluralité de formes. La nuit devient alors un espace-temps pouvant faire surgir une autocélébration de soi, à travers trois portraits. Entre représentation, figuration et transformation de soi, polymorphisme et fictionnalisation, les corps portent dans leurs gestes, leurs voix ou leurs masques l’idée d’émancipation de soi.

N. Yokel, La Terrasse

Dans le cadre de la 13ème édition de June Events, le festival parisien qui dévoile l’actualité de la création chorégraphique française et internationale.

 

Billetterie en ligne ici

Mardi 4 juin 2019 à 19h30

L’Atelier de Paris

2 Route du Champ de Manoeuvre, 75012 Paris


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