Juditha triumphans est le seul des quatre oratorios de Vivaldi à avoir survécu. C’est l’occasion de redécouvrir une des plus belles partitions du compositeur. Le livret, œuvre de Iacopo Cassetti, se fonde sur le récit biblique du livre de Judith.
Composé uniquement de voix féminines, l’oratoire se focalise sur le récit universel de Judith et Holopherne. Le roi assyrien Nabuchodonosor envoie une armée contre Israël pour exiger qu'on lui paie les tributs en retard. Sous le commandement du général Holopherne, les Assyriens ont assiégé la ville de Béthulie qu'ils veulent conquérir. La jeune Judith va implorer la pitié du conquérant assyrien. Le général tombe amoureux d'elle en croyant à un amour réciproque. Après avoir bu tant et plus de vin, Holopherne s'assoupit. Judith alors lui coupe la tête, s'enfuit du camp ennemi et retourne victorieuse à Béthulie, qui entonne un chant de remerciements.
La pièce fut commandée par les autorités de la République de Venise, et elle fut interprétée par la première fois en 1716 à l'Ospedale della Pietà, pour célébrer la victoire du chef des armées vénitiennes sur les Turcs. En raison des circonstances dramatiques et glorieuses à l'origine de sa création, Juditha triumphans est aujourd'hui considéré comme l'hymne vénitien.
La Saline Royale d'Arc-et-Senans
Dimanche 14 octobre à 19h, Collegiale de Beaune
Philharmonie de Paris
Lundi 15 octobre à 19h30, Grande Salle
221 Avenue Jean Jaurès, 75019 Paris