Three Times Rebel de Marina Mascarell
Après un travail profond d’investigation documentaire, Mascarell explore par la danse l’inégalité de genres. Le spectacle se présente comme un reflet des stéréotypesdégradateurs du corps féminin présents dans les pratiques sociales. Cinq interprètes avec une force inouïe évoquent la violence sociale et symbolique d’aujourd’hui, souvent mené de manière inconsciente. Le décor sobre et la richesse de la musique en directe demeurent sur une esthétique pure, poétique et pleine de nuances.
Mascarell habite en Hollande depuis douze ans, durant lesquels a réalisé ses études de danse moderne dans la« Nederlands Dans Theater ». Elle a décidé ensuite de se diriger vers les pratiques de la danse contemporaine. Avec un intérêt focalisé sur les liens entre la danse et le compromis sociale, en 2015 emporte l’important prix de danse BNG Bank.
16 novembre à 21h, Auditorium du Conservatoire du Grand Chalon
De 7 à 24 € Billetterie en ligne
Pasionaria de La Veronal / Marcos Morau
Au cœur de cette pièce se trouvent les métamorphoses que les émotions émanent, qui ont la responsabilité d’humaniser et de se faire distinguer d’un objet, d’un autre être humain. La passion soulève des sentiments ambivalents. Elle peut donner à percevoir un comble d’abandon à la passivité d’une souffrance infligée. Mais alors qu’en est-il, lorsque les mutations sensibles laissent envisager qu’une part d’humanité puisse être bientôt transférée à des robots ? Où donc approcher la plus profonde source des passions humaines ?
Marcos Morau et sa compagnie La Veronal sont en train de vivre une consécration internationale. Crées en 2005, ses pièces dansées sont très visuelles, s’inspirant de la peinture, la sculpture ou le cinéma. La Veronal a mené des coproductions avec le Théâtre National de Chaillot et le Théâtre de la Ville de Luxemburg ou encore la Sadler’s Wells à Londres. Ils sont très présents dans le panorama des programmations européennes, ils ont eu le « Premio Nacional de Danza 2016 », parmi d’autres.
20 novembre à 21h, Grand Espaces d’Espace des arts
Tarifs 7 à 24€ Billetterie en ligne
Sin baile, no hay paraiso (no dance, no paradise) a personal embodiment of dance history de Pere Faura
Cet spectacle est un collage chorégraphique à partir de quatre solos de danse très connus : « La mort du cygne » de Maia Plissétskaia; « Singing in the rain », solo de Gene Kelly; « You should be dancing » dansé par John Travolta dans « Saturday night fever », et « Fase » d’Anne Teresa De Keersmaeker et Michele Anne de Mey.
La reprise de ces pièces iconiques servent à invoquer avec humour la séparation entre la haute culture et la culture populaire. Dans « Sin baile, no hay paradiso » (en français : Sans danse, point de paradis), tous ces référents cohabitent. D’autant plus qu’ils se mêlent avec des extraits audio de Youtube où des danseurs amateurs racontent leurs expériences lorsqu’ils dansent. Faura leur donne la parole afin de montrer qu’il s’agit d’une pratique ouverte à tous, éloignée des complexes participant à une manière de vivre et de comprendre le mouvement du corps.
« Le spectacle se fait émouvant, drôle aussi, empli, forcement, de mouvement, mais aussi des mots qui viennent donner les définitions les plus foutraques de la danse. Faura convoque Dalida et Léonard Cohen dans son panthéon, et rien que pour cela, on en est groupies. Mais voilà que le monsieur danse, dans un mix témoin d’une intelligence et d’une réflexion juste sur l’acte de danser. » Toutelaculture.com
Pere Faura débute en tant que musicien. Plus tard il réalise des études de théâtre ainsi que de danse contemporaine à Barcelone. En 2002 il poursuit ses études à la School for New Dance Development d’Amsterdam. Il présente en 2006 « This is a picture of a person I don’t know », pièce qui reçoit le prix au ITS Festival. Il s’intéresse à la culture pop et à la mémoire collective. Ces deux élément enrichissent l’univers de ses créations chorégraphiques.
20 novembre à 19h, Studio noir à l’Espace des arts
Tarifs de 3,5 à 7€ Billetterie en ligne