Institut Ramon LLull

Núria Guiu, Marcos Morau et les compagnies Maduixa et Moveo à la 19e Biennale de la danse de Lyon

Arts de la scène.  Lyon, 18/05/2021

Événement incontournable de la création chorégraphique en France, l’édition 2021 de la Biennale de la danse de Lyon réunit après une année si singulière la création contemporaine française et européenne ainsi que l’africaine, invitée spéciale de l’édition. Parmi les participants, Núria Guiu présente sa nouvelle création, Spiritual Boyfriends, dans le cadre des rendez-vous professionnels du focus européen du festival. La compagnie Maduixa présentera également son spectacle sur échasses, Mulïer, tandis que programme Danser Encore du Ballet de l’Opéra de Lyon intègre une chorégraphie de Marcos Morau. Par ailleurs, le festival également propose Acro-Danse, un stage franco-germano-catalan avec la participation de la compagnie barcelonaise Moveo.




En 2021, la Biennale de la danse vit sa 19e édition. Après de nombreux ajustements dûs au report de l'événement, le festival accueillera finalement entre la fin mai et octobre jusqu’à quarante-trois compagnies internationales dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Afin de faire connaître la jeune scène artistique et de célébrer la créativité française et internationale —avec un accent spécial sur l’Afrique dans le cadre de la Saison Africa 2020 de l’Institut Français—, le festival proposera comme d’habitude nombreuses activités, parmi lesquelles les séances professionnelles de la 7e édition du Focus danse, le Défilé pour l’inclusion ou la nouvelle initiative de rencontres pour la jeunesse de la métropole, l’Expérience Fagor. À l’occasion de cette grande fête de la danse, la biennale comptera aussi sur la participation catalane et valencienne avec les suivantes créations :

 

Núria Guiu. Spiritual Boyfriends

Jeu 10 juin, 17h30 // Les SUBS (Lyon) et en numérique

Réservé aux professionnels

Le nouveau solo de Núria Guiu Sagarra aborde avec humour les nouveaux rapports du corps avec le pouvoir en relation avec une expérience spirituelle. S’appuyant sur du matériel iconographique et des documents autobiographiques, la chorégraphe catalane revisite avec Spiritual Boyfriends (2020) l’histoire des postures de yoga et effectue en parallèle une recherche sur le désir et les émotions. Elle décrit comment la pratique du yoga postural exerce aujourd’hui un pouvoir indirect sur la manière de construire son identité personnelle, soumis aux schèmas de beauté, de santé, de genre… Seule en scène, Núria Guiu s’adjoint les services d’un drône comme métaphore de contrôle, quelque part entre ces concepts et internet.

Le 29 juin, la chorégraphe et danseuse participera également avec cette pièce au Focus Catalan du Festival des 7 Collines de Saint-Étienne, avec le soutien de l’Institut Ramon Llull. Plus d’information ici.

 


 

Cie. Maduixa. Mulïer

Mer 26 mai, 19h30 // Le Sémaphore (Irigny)

Ven 28 mai, 19h30 // Théâtre Théo Argence (Saint-Priest)

Sam 29 mai, 19h // Espace culturel l’Atrium (Tassin-la-demi-lune)

Ven 1 oct, 20h30 // Centre Culturel Les Quinconces (Vals-les-bains)

Sam 2 oct, 20h00 // Théâtre de Roanne

Dim 3 oct, 20h // Le Toboggan (Décines)

Mulïer (2016) est un spectacle de danse sur échasses interprété par cinq amazones qui livrent un ballet d’unissons et de fulgurances en hommage à toutes les femmes. Le spectacle est né de la nécessité pour le directeur artistique valencien Joan Santacreu d’explorer l’identité féminine et de libérer “la facette sauvage et libre de la nature féminine que les différentes civilisations se sont efforcées de domestiquer au cours de l’histoire”. Les cinq danseuses de Mulïer juchées sur des échasses, jouent avec les notions d’équilibre, de puissance, d’élévation pour parler de la femme, de son énergie, de ses aspirations et de ses combats. La richesse et la précision gestuelles, la sensibilité et la sincérité des interprètes soutiennent superbement la recherche constante de poésie et d’émotion de la compagnie.

Depuis sa fondation en 2004, la Cie. Maduixa crée des œuvres autant pour les salles que pour la rue, destinées à tous les publics. La recherche et le mélange de disciplines sont le principal moteur créatif de chaque production de la compagnie, dans le but d’explorer de nouveaux langages scéniques et de toujours prendre des risques afin de créer des histoires qui leurs sont propres. La compagnie est parvenue à un style unique, caractéristique de ses plus de douze productions ; le résultat de la fusion de la danse, des arts visuels et des nouvelles technologies qui se combinent avec les corps des interprètes crée des images d’une grande poésie visuelle.

 


 

Ballet de l’Opéra de Lyon, avec Love, de Marcos Morau

Sam 5 juin, 19h30 // Les SUBS (Lyon)

Dim 6 juin, 16h et 19h // Les SUBS (Lyon)

Au printemps 2020, le programme Danser Encore fût imaginé par Julie Guibert nouvelle directrice du Ballet de l’Opéra de Lyon. Avec ce programme, des artistes ont été invités à écrire sur plusieurs saisons un solo à chacune et chacun des 30 interprètes du Ballet. Dans le cadre de la Biennale 2021, cinq commandes de création ont été faites aux chorégraphes Marcos Morau, Claire Bardainne et Adrien Mondot, Rachid Ouramdane, Nina Santes et Noé Soulier. Chacune des pièces noue une histoire singulière avec l’interprète du Ballet choisi et décline une esthétique propre au chorégraphe. Les solos s’articulent autour de sujets comme l’apparition-disparition, les limites de la perception, les facultés de la mémoire, les mutations et l’exploration fragmentée du corps, et s’enchaînent en passant d’un univers à un autre, sans discontinuité.

Cette nouvelle création de Marcos Morau, directeur de la compagnie La Veronal depuis 2005, pour l'Opéra national de Lyon joue avec les limites de la perception, l’esprit se perdant dans les frontières de l'imagination. Le corps du danseur, attaché dans Love (2020) à une boîte en carton d'une manière presque hypnotique et mystérieuse, explore les limites de la pesanteur, de l'inconnu et du jeu, nous montrant jusqu’à quel point il peut être grisant de se perdre dans une simulation ou un mensonge que nous avons créés nous-mêmes. Le rapport entre l’objet et le corps, entre l’inanimé et le vivant, entre ce que nous ne voyons pas et ce que nous voyons, entre la tension et la force, produit une rencontre complexe qui pousse l'interprète à la lisière de toute logique.

 


 

Stage franco-germano-catalan sur Acro-Danse

Lun 7 - lun 14 juin // Lyon

Proposé par la Plateforme de la jeune création franco-allemande, ce stage permettra à de jeunes artistes de France, d’Allemagne et de Catalogne d’explorer les liens entre danse et acrobatie et de découvrir la Biennale de la danse. Conçu par l’équilibriste et danseuse Julia Christ et le chorégraphe Florian Bilbao avec le soutien de l’OFAJ et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le stage s’est crée en partenariat avec la compagnie et école des arts du spectacle vivant Moveo de Barcelone. Après une édition du programme en virtuel en 2020, cet échange de pratique artistique aura lieu au présentiel du 7 au 14 juin à Lyon.

 


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