Institut Ramon LLull

Présentation de l’émission de TV3 'Katalonski'

Barcelone, 05/04/2018

La télévision catalane TV3 diffusera le 5 avril à 22h35 le premier épisode de la nouvelle émission Katalonski, une production de TV3 en coproduction avec Broadcaster Audiovisual Services et La Lupa Produccions, avec le soutien et la collaboration de la Direction Générale de Politique Linguistique du Département de la Culture, l’Institut Ramon Llull et le Département des Affaires et des Relations Institutionnelles et Étrangères et de la Transparence.




Le mardi 13 mars, au siège de l’Institut Ramon Llull à Barcelone, a été présenté Katalonski, l’émission conduite par le musicien islandais Halldor Mar qui, pendant 13 épisodes, découvrira des personnes qui parlent catalan dans le monde entier mais qui vivent hors des territoires de langue catalane. Il le fera en voyageant dans leurs pays et en partageant leur quotidien, leurs hobbies et leurs moments spéciaux.

À la présentation ont assisté Monsieur Vicent Sanchis, directeur de TV3 ; Monsieur Manuel Forcano, directeur de l’Institut Ramon Llull ; Madame Ester Franquesa, directrice générale de Politique Linguistique de la Generalitat de Catalunya ; Monsieur Oriol Gispert, directeur de l’émission ; Monsieur Valentí Roda, producteur exécutif de l’émission et Monsieur Halldor Mar, présentateur de Katalonski.

L’évènement a commencé avec Monsieur Manuel Forcano, qui a expliqué ce que fait l’Institut Ramon Llull dans le monde entier pour renforcer l’apprentissage du catalan. « Nous voulons que le catalan soit dans les meilleures universités du monde. Nous promouvons la langue catalane sur toute la planète. Il y a plus de 6 000 étudiants et l’Institut Ramon Llull fournit et favorise les programmes de spécialisation dans l’apprentissage du catalan. »

Monsieur Forcano a défini Katalonski comme « une émission qui donnera une grande visibilité à ce labeur. Actuellement, le catalan est déjà une langue moyenne en Europe, la 88e des 100 les plus parlées au monde. Et qui a des moyens publics leaders dans le pays. L’émission présente, avec des histoires personnelles, la vie et le rôle du catalan dans un monde mondialisé. » Le directeur de l’Institut Ramon Llull a souligné que « l’émission démontre le bon travail des professeurs de catalan du monde entier. Nous nous réjouissons de l’arrivée de cette émission pour faire connaître un travail que nous réalisons depuis de nombreuses années. »

Monsieur Vicent Sanchis a souligné que « les langues se gagnent et se perdent par prestige et utilité. Et ici nous sommes toujours en infériorité, parce que nous ne pensons pas que nous sommes importants. Mais il y a des gens que vivent hors de Catalogne, qui apprennent le catalan, et c’est ce qu’explique Katalonski. Et il le fait d’une manière très intéressante, en format télévisuel, parlant de nombreuses choses, ce qui se passe dans la ville où ils vivent, pourquoi ils ont appris le catalan, comment il a changé leur vie... ». Il a également ajouté que « quand on a un présentateur qui regarde le monde, qui le fait avec enthousiasme, l’émission fonctionne encore mieux.»

Monsieur Valentí Roda, le producteur exécutif de l’émission, a commencé en remerciant la confiance, aussi bien de TV3 que des institutions et des sponsors qui ont permis de réaliser le projet. Monsieur Roda a souligné que « nous avons été une équipe de 30 personnes, pendant un an et demi, pour faire une émission de divertissement. En outre, nous voulons renforcer les réseaux sociaux, très importants de nos jours, non seulement l’émission conventionnelle.» Il a également fait référence à la langue, « parce qu’elle reflète la vie et les habitudes de ses utilisateurs. Et le catalan n’a pas de frontières et notre culture est présente dans le marché mondial. »

De plus, Monsieur Oriol Gisbert a expliqué que « nous sommes toujours à la recherche de nouvelles histoires et, s’il y a 150 centres à travers le monde permettant l’étude du catalan, nous avons pensé qu’il pourrait être curieux de connaître leur histoire. Et nous avons commencé à explorer et tout nous a paru incroyable. En outre, il y a eu un grand intérêt, parce que nous avons reçu plus de 500 demandes pour y participer. De fait, ces personnes qui ont appris le catalan sont enthousiasmées par le fait que la télévision publique les reconnaisse et leur donne un espace, parce qu’elles se sentent légitimées. Elles apprécient aussi le travail des médias publics catalans, car ils arrivent au monde entier. La plupart s’intéressent au catalan grâce à l’Internet et à regarder une émission. »

Le directeur de l’émission a souligné que Katalonski a un potentiel énorme. Ce sont 13 pays avec 5 ou 6 histoires dans chacun. Qui ils sont, ce qu’ils font, pourquoi ils étudient le catalan, comment ils l’ont fait et comment il a changé leur vie. Nous avons partagé avec eux des moments spéciaux, parce que cela est aussi une partie de l’émission ; comment ils fêtent la Saint George, par exemple, ou comment ils font des pyramides humaines au Canada. C’est un grand voyage qui nous enthousiasme énormément. »

Monsieur Halldor Mar, présentateur de l’émission, se définit comme un « katalonski ». Il souligne que « j’ai été très content quand on m’a appelé et, encore plus, quand ils m’ont choisi. Ce fut une aventure impressionnante, parce que les “katalonski” sont de très bonnes personnes. Je me suis intéressé au catalan grâce à la musique et aux émissions de télévision, de fait ce fut avec l’émission « Sense títol », j’avais tellement envie de la voir que j’ai eu envie d’apprendre le catalan. Et la musique a également joué un grand rôle, avec un disque d’Albert Pla. Ce furent deux moments clé pour moi, j’ai découvert que le catalan avait des chansons merveilleuses, et j’ai commencé à le parler.» Monsieur Mar a ajouté que « je me suis senti très identifié avec ces personnes, parce qu’elles l’ont aussi appris, très souvent, grâce à la musique ou à la télévision, comme moi. »

Madame Ester Franquesa a été la dernière à prendre la parole ; elle a souligné que « le monde parle le catalan, parce que l’espace naturel d’une langue brise actuellement toutes les frontières grâce à l’Internet, au tourisme, à l’immigration, aux échanges et, c’est pourquoi, une langue c’est bien plus que cela. Et le catalan voyage aussi à travers le monde, et cette émission nous l’explique, et nous voyons qu’il y a plus de 12 000 “katalonski” dans le monde.» Elle a dit que « le premier ‘katalonski’ de l’émission est un islandais qui présente l’émission, et utilise la langue en la vivant. De plus, il nous montre comment des personnes établies hors de son cadre naturel ont appris la langue parce qu’ils lui ont trouvé une utilité. »

Madame Franquesa a voulu jouter que « il y a différentes manières d’apprendre le catalan, dont une le parla.cat, où 40 % de ceux qui apparaissent dans l’émission ont appris la langue. Nous sommes très contents de l’émission, car elle promeut et favorise l’apprentissage de la langue catalane par tout le monde. C’est une émission magnifique et un stimulus pour commencer à l’apprendre et pour ceux qui sont déjà en train de le faire. Les personnes font les langues et le monde parle le catalan ici et à l’étranger. »

La présentation s’est achevée par la représentation en direct de Halldor Mar, qui a interprété la musique du générique de l’émission, qu’il a composée lui-même.

Quelques-uns des personnages qui apparaissent dans les épisodes de l’émission ont suivi des cours de catalan dans le monde entier organisés par l’Institut Ramon Llull

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