Institut Ramon LLull

L’œuvre du plasticien Perejaume aux journées transdisciplinaires « Forêts » organisées par l’association de cinéma expérimental Braquage

Paris, 03/02/2019

Après un premier aperçu de la relation tellurique de l’œuvre écrit et plastique de Perejaume avec son entourage naturel en complément de l’exposition d’Ana Mendieta au Jeu de Paume, Ona Balló Pedragosa propose une plongée dans l’univers de l’artiste à partir du motif de l’arbre comme pont entre plusieurs langages artistiques. Les journées organisées par Braquage entre le premier et le 3 février proposent des expositions de photographie, des projections, des conférences, des concerts, des lectures et des ateliers : un programme vraiment riche à l’Espace En Cours de Paris.




Un sans fin d’arbres. Leur présence, force et savoir sont clés dans la contemporanéité artistique. À partir des œuvres de quatre artistes, cette séance réfléchit sur la figure de l’arbre comme pont entre plusieurs langages artistiques. Pour Ana Mendieta, la nature est une extension du corps humain dont l’arbre établit l’union. La plasticienne Berlinde De Bruyckere retrouve dans l’arbre le lien avec la mort et la souffrance humaine. Pour Giuseppe Penone, l’arbre représente la première empreinte de la mémoire, qu’il recrée dans ses sculptures et en tire une transcription musicale. Finalement, selon le poète Perejaume, c’est dans l’étymologie des arbres que résident les vers, les images et les mouvements de la collectivité. L’arbre est à la fois, pour ces artistes, matière d’inspiration et maître spirituel.

« Comme si quelque chose leur manquait, les arbres peignent sans arrêt, ils ne se fatiguent jamais. Peut-être, quand la colline créera l’arbre parfait, elle arrêtera d’en faire. » Perejaume

« Quand je vois un arbre, par exemple un garrobier, j’ai un choc. Comme si c’était quelque chose qui respirait, qui parlait. » Joan Miró

Après ses études en cinéma à l’Université Pompeu Fabra de Barcelone, Ona Balló Pedragosa commence à s’intéresser aux croisements narratifs entre musique et image. Étudiante en master d’Histoire de l’Art à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, elle poursuit un mémoire de M1 sur la représentation de l’espace sonore dans la peinture et un M2 sur le traitement de la musique diégétique que le compositeur Carles Santos mène dans le cinéma de Pere Portabella. Ona Balló Pedragosa rédige également régulièrement des textes sur l’art et le cinéma.

Égalément au programme des journées: l’exposition photographique de Carole Dessinger et de Stéphane Dabrowski, des projections de François Delagnes, Vincent Deville, Stan Brakhage, Dominik Lange, Marcelle Thirache, Olivier Fouchard, Mahine Rouhi, R. Schaller, Kurt Kren, Georgy Bagdasarov et Alexandra Moralesovà, Gaëlle Cintré, Sylvain Dérosne et Sébastien Laudenbach, Bertrand Mandico, Vergine Keaton, Valérie Massadian, Craig Lindley, Karel Doing, Peter Rose et du collectif Les Scotcheues ; la conférence « L’arbre “messager de la nature” dans Le Solitaire (Thief, 1981) de Michael Mann » par Vincent Deville, le concert  « Transcriptions des arbres d’après Guiseppe Penone » de Thibault Walter sur synthétiseur Moog et un atelier cyanotype.

Programme complet : ici

 

Dimanche 3 février à 18h30

Conférence “L’arbre transversal” par Ona Balló Pedragosa (2€)

Dans le cadre des journées « Forêts », organisées par Braquage

Espace En Cours

56 rue de la Réunion 75020 Paris

Metro Buzenval (9) ou Avron (2)

info@braquage.org


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