Institut Ramon LLull

Agustí Villaronga et Jaime Rosales présentent leurs derniers films au festival Dífferent 11 !

Paris, 20/06/2018

Le festival consacré à « l’autre » cinéma espagnol  fait une place à deux des meilleures productions catalanes de l’année, encore non exhibées en France : Incerta glòria de Villaronga, à partir du roman homonyme de Joan Sales, et le drame Petra, de Rosales, présenté à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes. Aux côtés d’autres films d’Aitor Arregi et Jon Garaño, Arantxa Echevarría, Lino Escalera, Daniel Hernández, David Macián et Gustavo Salmerón. Du 20 au 26 juin.




Vendredi 22 juin, 22h30

Petra, de Jaime Rosales (1h47).

Avec Bárbara Lennie, Marisa Paredes, Alex Brendemühl. En présence de Jaime Rosales et Alex Brendemühl.

Le film
Petra, jeune artiste peintre, n’a jamais connu son père. Obstinée, la quête de ses origines la mène jusqu'à Jaume Navarro, un plasticien de renommée internationale, lequel l'accueille en résidence dans son atelier, perdu dans les environs de Gérone. Petra découvre alors un homme cruel et égocentrique, qui fait régner parmi les siens rancœur et manipulation. Espérant des réponses, la jeune femme consent à se rapprocher de cette famille où dominent les non-dits et la violence. Petra trouvera-t-elle vraiment ce qu'elle est venue chercher ?

Le réalisateur

Né à Barcelone en 1970, Jaime Rosales étudie d’abord le commerce à l’ESADE (École supérieure d’administration et de direction d’entreprises) tout en s’essayant à la peinture, la littérature et la musique. Plus doué en photographie, il obtient une bourse pour étudier dans l’école de cinéma la plus prestigieuse d’Amérique latine, l'Escuela Internacional de Cine y Televisión, située à San Antonio de Los Baños à Cuba. Fondé par Gabriel Garcia Marquez  et d’autres intellectuels latino-américains, ce haut-lieu cinématographique est réputé en particulier pour l’excellence de son enseignement documentaire.

Après une série de courts métrages qui lui permettent de maîtriser plusieurs techniques: Episodio, 1997; Yo tuve un cerdo llamado Rubiel, 1998; The Fish Bowl, il se fait connaitre en 2003 à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes avec le long métrage Las horas del día, suivi par La soledad (2007), Un tir dans la tête (Tiro en la cabeza, 2008), Rêve et silence (Sueño y silencio, 2012), La Belle Jeunesse (Hermosa Juventud, 2014) et Petra, 2018.

Souvent présenté à Cannes, le cinéma de Rosales a été comparé au travail de Michael Haneke par le portrait d’une quotidienneté déstabilisée par des scènes dont la violence est décelée brutalement.


Dimanche 24 juin. 20h30

 Incerta glòria, d’Agustí Villaronga (1h56).

Avec Núria Prims, Bruna Cusí, Marcel Borràs. En présence de Agustí Villaronga, Núria Prims et Bruna Cusí.

Le film

Champs de bataille d’Aragon, 1937. Lluís, un jeune militaire républicain tombe sous le charme de « la Carlana », une veuve qui n’hésite pas à se servir de lui pour devenir la femme la plus puissante du canton. Très vite, le meilleur ami de Lluís découvre ce qui se trame. Une adaptation de l’œuvre de Joan Sales ancrée dans le contexte sombre de la guerre civile, qui nous raconte une autre guerre, intime et morale.

 

Le réalisateur

Né à Palma de Majorque en 1953, Agustí Villaronga obtient une licence en histoire de l'art à l'Université de Barcelone. Il commence sa carrière professionnelle en tant que professeur des sciences de l'image, critique de cinéma et directeur artistique d’un théâtre et mène en parallèle une carrière d’acteur. Après avoir réalisé plusieurs courts-métrages, il présente en 1986 son premier long-métrage Tras el cristal. Trois ans plus tard il remporte le Goya du meilleur scénario original pour son film El niño de la luna. En 2000, l'une de ses œuvres les plus personnelles, El mar, obtient le prix Manfred Salzberg du Festival de Berlin. Sa filmographie est marquée par des œuvres généralement éloignées des circuits commerciaux. Il tourne notamment avec Isaac P. Racine et Lydia Zimmermann Aro Tolbukhin. En la mente del asesino, une expérimentation audiovisuelle qui mélange genres et formats filmiques. En 2010, le film Pa negre lui permet de remporter neuf Goya et son adaptation du roman de Pedro Juan Gutiérrez, El rey de la Habana, en 2015 est récompensée par quatre prix Gaudí. En 2017 il décide d’adapter l’une des œuvres majeures de la littérature catalane, Incerta Glòria de Joan Sales.


Programme complet :

Mercredi 20 juin, 20h30 : Handia, de Aitor Arregi et Jon Garaño (1h54). Avec Ramón Agirre, Eneko Sagardoy, Joseba Usabiaga.            

Jeudi 21 juin, 20h30 : Carmen y Lola, de Arantxa Echevarría (1h43). Avec Rosy Rodríguez, Zaira Morales, Borja Moreno.

Vendredi 22 juin, 20h30 : Petra, de Jaime Rosales (1h47). Avec Bárbara Lennie, Marisa Paredes, Alex Brendemühl.

Samedi 23 juin, 20h30 : No sé decir adiós, de Lino Escalera (1h35). Avec Nathalie Poza, Juan Diego, Lola Dueñas.

Dimanche 24 juin , 20h30 : Incerta glòria, d’Agustí Villaronga (1h56). Avec Núria Prims, Bruna Cusí, Marcel Borràs.

Lundi 25 juin, 20h30 : La Nueve, de Daniel Hernández (14’). Avec Emilio Gutiérrez Caba, Sara Moraleda, Samy Khalil + La mano invisible, de David Macián (1h20). Avec Marta Larralde, Marina Salas, Josean Bengoetxea.

Mardi 26 juin, 20h30 : Muchos hijos, un mono y un castillo (1h31), de Gustavo Salmerón. Con Julita Salmerón, Antonio García Cabanes et la famille García Salmerón.             

Plus d’information : www.gnolas.org

Majestic Passy

18 rue de Passy 75016 Paris -  Métro Passy – La Muette

Tarif : 9€/  7€  

Vente anticipée sur place et sur www.lesecransdeparis.fr

Tous les films sont proposés en VO sous-titrée français.

Organisé par Espagnolas en Paris, avec le soutien de l’Institut Ramon Llull.

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